Colectomies – Généralités

Colectomies – Généralités

PREPARATION COLIQUE AVANT L’INTERVENTION:

Une fois l’indication d’une colectomie convenue avec le chirurgien, le patient doit voir l’anesthésiste. Une consultation avec un anesthésiste est donc organisée afin que le patient puisse faire part des autres maladies et traitements qu’il pourrait prendre.

Le chirurgien qui aura évalué avec le patient, les bénéfices et risques de l’intervention partagera avec l’équipe d’anesthésie son appréciation sur la possibilité d’une intervention dans les situations les plus complexes.

LA VEILLE DE L’INTERVENTION:

Le patient est hospitalisé. Pour les colectomies, il n’est pas proposé de préparer le côlon par une « purge ». En effet, sauf cas particuliers, cette purge ne change pas le risque de voir apparaitre dans les suites de l’intervention une complication. En revanche, le patient prendra une douche avec un produit antiseptique et recevra en fonction une prémédication en vue de l’intervention. Il pourra prendre un repas, mais devra débuter un jeun dès minuit (pas d’aliment, ni boisson ou tabac).


LE JOUR DE L’INTERVENTION :

Un peu avant l’heure prévue pour l’opération, un aide soignant vient chercher le patient dans sa chambre pour l’amener au bloc opératoire en brancard. L’identité du patient est alors vérifiée avec lui ainsi que son dossier. Une infirmière de bloc opératoire vérifie, une fois encore, l’identité du patient et le fait entrer dans la salle d’opération sur son brancard pour l’y installer. Une fois dans le bloc opératoire, le patient est transféré sur la table d’opération. L’anesthésiste peut alors procéder à l’anesthésie convenue préalablement (péridurale, etc.). Le patient endormi, son installation est complétée (sonde urinaire, sonde gastrique, cathéters, positionnement sur la table d’opération).

Le chirurgien et ses aides peuvent alors appliquer un antiseptique cutané sur la zone opératoire, ici l’abdomen et mettre des champs (sortes de nappes) stériles qui délimitent la zone opératoire et permettent la réalisation de l’intervention dans des conditions d’asepsie maximales.