Des pansements sont placés sur les différentes incisions et le patient est sorti de la salle d’opération pour aller en salle de réveil.
Après son transfert sur son lit, il est réveillé. Les infirmières anesthésistes vont alors « titrer » sa douleur, c’est-à-dire l’évaluer et déterminer les antalgiques et leurs doses nécessaires pour la soulager au mieux.
Après une phase de surveillance et de réévaluation, de quelques heures (2 à 4, le plus souvent), en fonction de son état général, le patient est alors transféré soit dans sa chambre (le plus souvent), soit en réanimation (si l’état général est précaire).
Le patient sort habituellement avec une sonde gastrique et une sonde urinaire et une pompe de PCA « pompe à morphine » (personal control analgesia, qui permet au patient de s’administrer seul un antalgique en cas de douleur).
L’infirmière vérifie alors régulièrement ses constantes (tension, rythme cardiaque, température, diurèse (volume des urines émises), et débit de l’aspiration gastrique). Le lendemain, le plus souvent, la sonde gastrique est enlevée. La sonde urinaire est, elle, enlevée après l’arrêt de la PCA.
L’alimentation est reprise progressivement en fonction de sa tolérance.
Le plus souvent les patients mangent sans résidu dès le 5ème jour post-opératoire et peuvent regagner leur domicile dès lors mais le plus souvent vers le 6 – 7eme jour.